Fibromyalgie : comprendre ses messages pour mieux l’apprivoiser

Un diagnostic tardif après des années de souffrance

Cela fait vingt ans que tu vis avec ce syndrome, mais il n’a été posé qu’il y a deux ans. Tout a commencé après une annonce traumatisante, et les manifestations se sont intensifiées au fil des années, au rythme des chocs et des épreuves. Tu as tenu bon, fonctionné comme tu pouvais, jusqu’à ce que ton corps dise stop.

La fibromyalgie désigne un ensemble de symptômes chroniques : douleurs diffuses, fatigue constante, troubles du sommeil, et ce qu’on appelle le brouillard mental, qui rend la pensée floue, lente, comme engluée. Ce n’est pas un simple mal-être. C’est un syndrome encore mal compris, souvent mal pris en charge, et rarement reconnu comme tel dans les dispositifs d’aide sociale. En France, par exemple, elle ne figure pas dans la liste des affections de longue durée, ce qui rend les démarches de soin ou d’allocation particulièrement laborieuses. Beaucoup vivent ainsi dans l’ombre, entre errance médicale et silence institutionnel.

Le diagnostic n’a pas tout changé

Comme c’est le cas pour toi. Tu as une reconnaissance partielle, administrative, mais ce n’est pas elle qui t’a aidée à aller mieux. L’amélioration vient d’ailleurs. De tes recherches, de ton écoute intérieure, parfois très intuitive, d’un tri constant entre ce qui résonne juste et ce qui t’épuise davantage. Il n’y a pas de méthode miracle, juste un chemin personnel, bricolé, souvent à tâtons, mais vivant.

Tu as dû apprendre à te soigner sans vraiment être soignée. À devenir celle qui observe, teste, ajuste. À comprendre ce qui te soulage, ce qui t’enfonce. Pas en suivant une recette, mais en t’écoutant comme on écoute un animal blessé. Avec patience. Avec attention. Tu as dû apprendre à te croire quand plus personne ne savait quoi te dire. C’est une posture étrange, solitaire parfois. Et pourtant, c’est là que quelque chose s’est ouvert.

Tu ne parles plus de guérison. Ce mot-là ne te correspond pas. Tu parles plutôt d’un certain apaisement, fragile mais réel, né de ta capacité à te regarder autrement. À sentir les signaux, à honorer tes limites, à reconnaître que ton corps ne ment pas.

Quand l’isolement te pousse vers une autre forme de soutien

Le basculement s’est produit lorsque le chamanisme a émergé en toi, tel un bouchon de champagne qui saute. À ce moment-là, tu ne pouvais plus compter sur ton couple, qui avait volé en éclats, ni sur ta famille avec qui tu n’as jamais eu d’affinité. Cet isolement total t’a confrontée à une solitude profonde, jusqu’à te pousser à chercher un soutien ailleurs, dans une ressource que tu n’imaginais même pas posséder : les esprits.

C’est vers eux que tu t’es tournée, presque instinctivement, comme si une part enfouie de toi savait qu’ils avaient toujours été là. Leur présence s’est révélée être une force incroyablement inspirante, un appui aussi puissant qu’inattendu. À travers eux, tu as trouvé un éclairage, un moyen de comprendre cette fibromyalgie autrement. Est-elle l’écho d’une sensibilité exacerbée, d’une médiumnité poussée à l’extrême, ou même du rôle de guérisseuse que tu portes en toi ? Qui sait.

Partager tes recherches pour mieux comprendre

En attendant, tu partages ici tes observations pluridisciplinaires, pour aider ceux qui souffrent et ceux qui accompagnent. Tu découperas tes recherches par thématiques et publieras d’autres articles au fil du temps.

Une maladie qui s’inscrit dans le corps

Dans ton cas, vivre avec la fibromyalgie signifie ressentir une hypersensibilité constante. La douleur et la fatigue ne sont pas seulement des symptômes. Elles semblent être une réponse du corps à des événements passés ou présents. Tu as remarqué que certaines situations stressantes pouvaient réactiver des mémoires corporelles. Ton système nerveux paraît conserver une trace de chaque épreuve. Cette observation t’amène à envisager que ce phénomène puisse évoluer avec le temps et les ajustements apportés à ton mode de vie.

Une perception physique des émotions et des souvenirs

Parfois, des sensations vives apparaissent sans raison apparente. Lors d’une activité artistique, tu as ressenti des pics nerveux intenses dans les mains, comme des aiguilles invisibles. Pourtant, en persévérant, ces sensations finissaient par disparaître, comme si un seuil devait être franchi avant d’accéder à un nouvel état. Cette observation t’a amenée à voir la douleur autrement : elle n’est plus seulement un obstacle, mais une étape à traverser.

Symbolique des douleurs selon les zones du corps

  • Les épaules : syndrome du sauveur, l’envie d’aider à tout prix, au point de porter les autres à bout de bras. Soulager ces tensions a nécessité d’apprendre à poser tes limites, à déléguer et à accepter que tu ne pouvais pas tout assumer seule.
  • La nuque : liée à l’ouverture d’esprit et à la capacité d’élargir ton champ de vision. Les douleurs apparaissaient lorsque tu restais enfermée dans des perspectives trop restreintes. La visualisation, en imaginant ta nuque se détendre et s’ouvrir à de nouvelles possibilités, t’a beaucoup aidée.
  • La mâchoire : souvent crispée, elle traduit une forme de pénitence inconsciente, comme si tu devais encaisser sans broncher. Travailler sur la détente musculaire, la respiration et des exercices comme le massage intra-buccal ont permis d’apaiser ces tensions.
  • Les ovaires et règles douloureuses : elles ont parfois révélé un poids transgénérationnel, notamment autour des avortements non exprimés dans ta lignée familiale. L’exploration de cette mémoire, notamment à travers des soins énergétiques, a joué un rôle dans l’apaisement de ces douleurs.

Trouver un équilibre entre mouvement et repos

Le non-mouvement aggrave tes symptômes. L’excès d’effort les intensifie aussi. Pendant longtemps, tu as poussé ton corps au-delà de ses limites. Tu pensais ainsi prouver ta force face à la douleur. Aujourd’hui, tu adaptes ton activité physique. Elle est modérée, mais régulière.

L’effet fibrofog : un brouillard mental à dissiper

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Le fibrofog est une sensation de confusion mentale qui altère la concentration. Il s’intensifie avec le stress et la fatigue nerveuse.

Une méthode qui t’aide consiste à visualiser ton front collé au sol. Tu imagines que ton surmenage s’écoule dans la terre. Ce geste, dirigé par le souffle, te permet de relâcher cette surcharge mentale.

La lithothérapie, en particulier le quartz blanc, a aussi contribué à clarifier ton esprit.

L’effet miroir : un levier essentiel dans ton évolution

L’effet miroir a été l’un des éléments les plus déterminants dans ta compréhension de toi-même.

C’est notamment à travers le travail de Franck Lopvet que tu as pu approfondir cette notion. Penseur moderne, il développe une approche ancrée dans le non-agir, une posture qui invite à accueillir les situations plutôt qu’à chercher à les contrôler.

Mais cette prise de conscience ne s’est pas faite seule. L’aide des autres a été précieuse. Compter sur les autres ne signifie pas leur remettre ton pouvoir, mais reconnaître que tu ne peux pas toujours tout voir par toi-même.

Accepter plutôt que combattre

Dans ton cas, la fibromyalgie n’a pas disparu. Tu as cependant constaté que l’écoute attentive de ton corps a permis une amélioration de certains symptômes.

Et toi ?

Quelle est ton expérience avec la fibromyalgie ?

Je continuerai à publier sur ce sujet, car j’ai encore de nombreuses observations et découvertes issues de mes recherches à partager.

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Je m’appelle Céline Caniot. J’explore depuis plusieurs années les mondes subtils, les dynamiques énergétiques et psychiques qui traversent nos vies. Mon approche repose sur l’expérience directe, ancrée dans ce que je vis et perçois. À travers ce site, je partage des pistes de réflexion et des outils concrets pour éclairer les moments de bascule et mieux traverser ce qui se présente.