Quand un mauvais sort est une opportunité d’évolution personnelle

On parle souvent de mauvais sorts comme de malédictions venues de l’extérieur : un voisin jaloux, une collègue envieuse, une belle-mère intrusive. Pourtant, ces attaques, réelles ou subtiles, sont aussi des signaux précieux, des invitations à regarder à l’intérieur de soi.

Ce que le sort révèle… de toi

Imaginons : tu sens une hostilité de ton voisin. Tu es fatigué sans raison, les ennuis s’accumulent, et ton intuition t’alerte. Un marabout te confirme qu’un travail énergétique a été fait contre toi. Il agit, et rapidement, tu retrouves ta vitalité. Puis, quelques mois plus tard, ça recommence… peut-être avec cette même personne, ou une autre.

Ce n’est pas un hasard.

Un mauvais sort, quand il revient, indique une faille intérieure encore ouverte. L’attaquant, consciemment ou non, s’engouffre dans cette blessure pour te forcer à la voir. Et tant que tu ne la reconnais pas, l’histoire se répète.

Écouter ce que tu dis des autres

Les mots que tu utilises pour parler de ces personnes sont déjà des indices :

  • “Ma belle-mère me plombe, elle veut que je rate tout.”
  • “Mon voisin est jaloux, il me veut du mal.”

Tu ne les inventes pas. Tu ressens cela profondément. Même si d’autres minimisent tes perceptions, pour toi, c’est une réalité vécue. Écouter ton intuition est essentiel, et demander de l’aide (marabout, énergéticien, thérapeute) est un acte de responsabilité. Ce nettoyage va t’alléger. Mais ce n’est que la première étape.

Ce que tu vois dehors existe en toi

Voici le cœur du processus : ce que tu perçois chez l’autre résonne avec une part inconsciente de toi.

Par exemple, si ta voisine te harcèle parce qu’elle pense que tu veux séduire son compagnon, demande-toi : “Est-ce qu’il y a en moi une envie cachée de séduire, de prendre ce qui appartient à une autre ?” Peut-être que oui. Même de manière inconsciente. Et si c’est là, c’est à regarder, sans jugement.

Autre exemple, ta belle-mère te freine ? En quoi cherches-tu à lui prouver que tu réussiras sans elle ? En quoi cherches-tu inconsciemment à évincer son rôle auprès de son fils ? Ces dynamiques d’emprise peuvent se rejouer tant qu’elles ne sont pas conscientisées.

Le “paranoïaque” voit ce que d’autres refusent de sentir

On a vite fait de traiter une personne de paranoïaque (en dehors des cas graves de maladies mentales) quand elle perçoit ce que d’autres refusent de voir. Pourtant, celui ou celle qui projette sent souvent quelque chose de juste, mais mal formulé, mal placé.

Et surtout, si cette personne s’en prend à toi, ce n’est pas par hasard.

« Elle est venue toucher, réveiller, peut-être brutalement, une vérité enfouie que toi-même ne pouvais pas encore rencontrer. »

Tu portes peut-être un fragment de ce qu’elle projette : une jalousie cachée, une intention inavouée, un désir de blesser ou de séduire. Le “vers rongeur” que tu ignores, l’autre le devine. Et même s’il le fait maladroitement, son attaque t’oblige à voir.

C’est en cela que le mauvais sort devient une chance, même inconfortable. Il révèle une correspondance énergétique entre vous deux. Il t’invite à faire le ménage en toi, pour ne plus attirer ces situations.

Comment désactiver un mauvais sort pour de bon

Le vrai antidote à un mauvais sort, c’est la lucidité sur soi-même.
C’est le courage d’aller voir ses blessures, ses désirs cachés, ses besoins de reconnaissance ou de vengeance.

Mais ce chemin ne se fait pas seul.

Faire appel à un marabout ou un énergéticien peut t’aider à rompre l’emprise énergétique, nettoyer ce qui t’alourdit, te redonner de l’élan, du pouvoir personnel. Cela te permettra d’agir avec plus de clarté, et surtout de sortir des cercles répétitifs.

Car oui, ce “combat” extérieur, parfois, est un agglomérat d’énergies mêlées : mémoires familiales, non-dits, colères refoulées. En les reconnaissant, tu désactives le sort… et tu grandis.

Mais il y a l’autre étape souvent négligée : regarder en face ce que l’autre est venu réveiller.
Pas pour te culpabiliser, mais pour te rencontrer.

Tu peux te demander :
Qu’est-ce que cette personne perçoit en moi, que je ne veux pas voir ?
Quelle blessure réactive-t-elle ? Quel rôle suis-je en train de rejouer ?

Parfois, c’est une vieille peur d’être rejeté·e.
Parfois, un besoin d’être aimé à tout prix, même par celles et ceux qui te nuisent.
Parfois, un goût secret pour les conflits, parce qu’ils te donnent une consistance.
Ou autre chose encore…

Regarder cela, c’est commencer à transformer l’empreinte énergétique qui attire ces situations.
Et à partir de là, tu peux engager un vrai processus de libération.

Rituel d’accompagnement

  1. Ferme les yeux. Visualise la personne dont tu penses qu’elle t’a prise pour cible. Imagine les liens invisibles qui vous relient. Quelle est leur couleur ? Leur texture ? Leur densité, leur température ? Observe, sans forcer.
  2. Puis, visualise une lumière jaune extérieure qui vient assainir ces liens. Elle ne coupe pas tout, elle clarifie. Elle nettoie ce qui est toxique, elle allège ce qui est lourd. Laisse faire.
  3. Et si tu sens une résistance, ne force rien. Cela peut simplement signifier qu’inconsciemment, ces liens — aussi douloureux soient-ils — te nourrissent encore. Ils t’apportent quelque chose, peut-être du drame, de l’identité, une fonction.

Reviens à ce rituel autant de fois que nécessaire. Il agit doucement, à son rythme.

Je crois que nous sommes tous des magiciens en puissance, et notre baguette magique commune s’appelle la visualisation. C’est un outil de dialogue entre toi et ta psyché — cet espace intérieur complexe qui regroupe ton inconscient, ta mémoire, ton intuition, tes désirs profonds.

Faire ce genre d’exercice te permet de voir où tu en es, et de transformer ce qui est prêt à l’être. Il ne s’agit pas ici d’idéaliser une relation ou de pardonner à tout prix. Il s’agit de comprendre ce qui se joue, de nommer le mécanisme toxique, de désactiver l’emprise.

Car oui, l’information désinforme : ce que tu comprends ne peut plus te posséder.

Ce processus peut être long. Il peut se répéter en boucle. Mais chaque boucle te ramène un peu plus près de toi.

Et si tu observes bien, ces répétitions ne sont pas des retours en arrière. Elles forment une spirale : tu tournes, oui, mais tu montes. Chaque passage sur un même thème est une occasion de t’élever. Lire aussi : “Pourquoi je vis toujours la même chose »

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Je m’appelle Céline Caniot. J’explore depuis plusieurs années les mondes subtils, les dynamiques énergétiques et psychiques qui traversent nos vies. Mon approche repose sur l’expérience directe, ancrée dans ce que je vis et perçois. À travers ce site, je partage des pistes de réflexion et des outils concrets pour éclairer les moments de bascule et mieux traverser ce qui se présente.